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RUBEN DARIO   PARIS  ET  LE   CINé MATOGRAPHE 

 

Comme la langue française et anglaise l’ont connu avec Victor Hugo et Shakespeare, la langue espagnole a été marquée par l’hégémonie d’un homme, célébré dès son vivant comme le "Prince des lettres castillanes"et le rénovateur de tous les aspects de la langue: sa poésie, sa grammaire, sa syntaxe et sa narration. C'est Rubén Darío,

(1867-1916), né dans le Nicaragua rural du XIXe siècle, un petit pays de l'Amérique

centrale d’un peu plus de 130 mille kilomètres carrés et à cette époque peuplé

de cent mille habitants. Comme l’histoire l’a souvent démontré, de petites nations émergent des géants à la portée universelle, comme le fut Ruben Darío, sorti du Nicaragua pour tout de suite se convertir en un personnage sidéral et grandiose, grâce à sa personnalité et son génie. Ce qui explique qu’en 2016, quand le premier centenaire de sa mort s'est accompli, il fut le motif de célébrations officielles de la part dÉtats et de nations avec plusieurs hommages menés par les universités, les académies, les institutions internationales et des cercles littéraires. Ruben Darío a été un poète, un écrivain, un journaliste et un diplomate, il a vécu à Paris à différentes occasions entre 1900 et 1913, en partageant ses séjours avec l'Espagne. En 1903 il a été nommé Consul du Nicaragua en France et dans ses livres on peut lire des références historiques de ses parcours et de ses expéditions dans le Paris du début du siècle, la "ville lumière" qui le surprenait tant avec ses expositions universelles au point de la considérer comme sa ville favorite dans le monde. Des années avant de vivre à Paris, en 1893, il avait accompli son rêve de la connaître, et sa première impression lui inspira cette phrase: "C'est la Ville de l'Art, de la Beautéet de la Gloire; et, surtout, c'est la capitale de l'amour, le royaume du Rêve". Et bien que plus de cent ans soient passé depuis que ses textes sur Paris ont été écrits, aujourd'hui ils peuvent être lus et les détails vérifiés avec exactitude et limpi- dité, puisqu' existent les bars, les papete-ries, les librairies, les restaurants, les caves de jazz, les bouquinistes et les

peintres au bord de la Seine, les ponts et jusqu’aux noms: la Tour Eiffel, décrite

comme un chef-d’œuvre d’une exposition temporelle, les avenues et les parcs où il a

vécu et où il a rencontré les cercles culturels palpitants de cette époque.

Aujourd’hui encore, dans les pas de Rubén et suivant le cours de ses livres, le simple visiteur peut vivre les mêmes impressions, vérifiant ainsi pourquoi on dit de Paris

qu’elle est la ville éternelle et pérenne.

Durant cette commémoration mondiale, le Nicaragua est resté en fête durant toute

l'année 2016 avec le centenaire de sa mort et le sera tout autant en 2017 qui célèbre

les 150 ans de sa naissance. Deux années historiques qui sont partagées par la

France, l'Espagne, l'Argentine, le Chili et d'autres pays où Ruben a vécu et ceux qu’il

a chanté avec sa belle poésie.

                                   

 

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